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Les Nouvelles de Versailles (22 novembre 2006)

 

PEINTURE La Russie à l'honneur

Nicolaï Kouzmine

Le peintre russe Nicolaï Kouzmine enchaîne les expositions franciliennes. Après Versailles, il poursuit une exposition collective à Viroflay, "Souvenir de Corot" puis au Grand Palais dans le cadre du salon de la peinture à l'eau.

Au premier abord, ce qui frappe dans la peinture de Kouzmine, c'est sa lumière qu'il capte par la maîtrise de deux techniques : le couteau et le pinceau. Un travail d'orfèvre qui lui permet de faire surgir du volume de ses toiles. Peintre expressionniste formé à l'école des Beaux-Arts moscovites, Nicolaï Kouzmine découvre la France pour la première fois en 1998. Et son travail en atteste, il est ébloui par l'architecture et les villes qu'il visite. Paris, d'abord, puis Versailles. Une émotion forte qu'il traduit naturellement par sa démarche artistique : «Cette première visite a été un tel éblouissement que seules les couleurs m'ont permis de rendre ce vécu, cette découverte. Mes premiers sentiments en découvrant la France ont été les plus forts. La beauté, la finesse des bâtiments et de l'architecture étaient si ennivrants qu'ils devaient figurer dans mes toiles.» Il croque ainsi la Tour Eiffel comme un feu d'artifices de 14 juillet, puis Notre-Dame dans tout son volume. Après Paris, le peintre s'imprègne de Versailles, ville dont il avait appris l'histoire et l’influence sur la construction de Saint-Petersbourg, dans les livres. «Versailles a eu une influence sur l'architecture russe. En tant qu'artiste, j’ai senti son aura, c'est pourquoi j'avais hâte de la découvrir. Là encore, j'ai été très heureux d'aller à la rencontre de paysages et de chemins très lumineux.» Deux lieux et deux séries de tableaux qui démontrent de la large palette de l'artiste qui laisse ainsi sur la toile, la marque indélébile de son talent.

Catherine Jiguet-Jiglaire

 

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