The Moscow Times

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Kuzmin's travels had a strong effect on his work.

Artist's Travels Give Him New Sense of Light, Color

By Matthew Burger

SPECIAL TO THE MOSCOW TIMES

One of the first things painter Nikolai Kuzmin saw when he traveled to Western Europe for the first time in 1991 was the light.

"The colors, he noticed, are different - stronger, more intense," said his daughter, Lyuba Kuzmina, who acts as a sort of manager for the elder Kuzmin, whose exhibit of new paintings is runfling at the Atrium gallery in Ducat Place II.

    In Russia, she explained, the colors are less intense, sometimes dull and gray, "but [my father] finds a special beauty in this."

This fascination with light comes through in many of Kuzmin's paintings, such as "Three Pine Trees," a sparkling play of color. Standing a few meters from the painting, it is easy to be seduced into thinking that Kuzmin was somehow able to mix the light from the scene onto his palette.

Kuzmina said that after an extended visit to Croatia in 1992, her father began to see the world with different eyes. "He says that here [in Russia] there are tones. In Croatia, he said, he saw colors for the first time."

Born in 1938 in a village near Nizhny Novgorod, Kuzmin attended the Artistic College in Pavlovo-na-Oke and went on to graduate from the Moscow High Artistic Industrial School-which Kuzmina said had "a more free, more liberal faculty."

And it's easy to see this freedom in her father's works. Kuzmin is not restrained by convention. His paintings try not to capture the objects he paints but, rather, the light that is reflected from them.

In "The Big Water" (1998), one of the many things apparent is the vibrant color - especially the electric blue that hints at a calmness and, as one viewer noted? "a feeling of timelessness."

.- Kuzmina said the impressions made upon her father during his first visits outside Russia are indelible. "When people saw his newer works, they thought it was a different artist," she said. "They have a different mood, different light."

Indeed, she said, capturing light has become Kuzmin's passion.

"He always deals with the relationship between light and colors," she said. "This is his inspiration - the physical light and inner light, which he tries to catch."

The artist once said in a newspaper interview that it is no quicker to paint from memory than it is from nature. But he prefers working with his subjects, in nature, on the streets-even in winter.

Also apparent in the artist's works is his devotion to Moscow as a central theme. Last year, in honor of the city's 850th anniversary, he exhibited paintings universally oriented to Moscow.

From "Moscow: Serebryanichesky Lane" (1993) to his "Voskresenskiye Gates" (1996), Kuzmin excels at capturing the spirit and tone of this city. But, as his daughter is quick to point out, it is not a gloomy, cold Moscow, he captures.

"He enjoys the city, it makes him happy," she said, "and you can see this in his work."

 

 

 

"New paintings by Nikolai Kuzmin" runs through Sept. 1 from 9 a.m. to 9 p.m. daily, at the Atrium hall at Ducat Place II, 7 Ulitsa Gasheka. Metro Mayakovskaya.

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Les voyages de  N. Kouzmine ont eu un grand impact sur son oeuvre.

Les voyages de l'artiste renouvellent son sens de la lumière et des couleurs.

Matthew Burger

ENVOYE SPECIAL DU MOSCOW TIMES

La couleur est une des premières choses que le peintre Nikolaï Kouzmine a remarqué quand il a voyagé en Europe de l'Ouest pour la première fois en 1991.

"Les couleurs, a-t'il  remarqué, sont différentes - plus fortes, plus intenses," nous a dit sa fille, Liouba Kouzmina, qui agit comme une sorte de gestionnaire pour Kouzmine-père, dont une exposition de nouvelles peintures a lieu en ce moment à la galerie "Atrium"au Ducat Palace II.

En Russie, explique-t'elle, les couleurs sont moins intenses, quelques fois fades et grises, "mais [mon père] y trouve une beauté particulière."

Cette fascination pour la lumière se voit dans un grand nombre de peintures de N. Kouzmine, comme "Les Trois Pins", un jeu étincelant de couleurs. Quand on se tient à quelques mètres de la peinture, il est naturel d'être séduit par la pensée que Kouzmine a été en quelque sorte capable de mélanger la lumière de la scène jusqu'à sa palette.

L. Kouzmina nous dit qu'après une longue visite en Croatie en 1992, son père a commencé à voir le monde avec des yeux différents. "Il dit que ici [en Russie] il y a des tons. En Croatie, nous a t'il dit, il a vu des couleurs pour la première fois."

Né en 1938 dans un village près de Nijni-Novgorod, N. Kouzmine a rejoint la Faculté des Beaux-Arts de Pavlovo-sur-Oka et a continué ses études jusqu'au diplôme de l'Ecole Supérieure Industrielle des Beaux-Arts de Moscou - qui d'après L. Kouzmina avait une faculté "plus libre, plus indépendante."

En effet, il est facile de voir cette liberté dans les oeuvres de son père. N. Kouzmine ne se restreint pas au conventionnel. Ses peintures essaient de ne pas capturer les objets qu'il peint, mais plutôt la lumière qui se réfléchit sur eux.

Dans "La Grande Eau" (1998), ce qui ressort parmi bien d'autres choses est la couleur vibrante - spécialement le bleu électrique qui suggère une sérénité et - comme un des visiteurs l'a remarqué ? - "un sentiment d'intemporalité".

L. Kouzmina affirme que les impressions de son père pendant ses premières visites hors de Russie sont indélébiles. "Quand les gens ont vu ses nouvelles oeuvres, ils ont pensé que c'était un autre artiste," nous dit-elle. "C'est un autre registre, elles ont une lumière différente."

En effet, dit-elle, capturer la lumière est devenu la passion de N. Kouzmine.

"Son travail porte toujours sur la relation entre la lumière et les couleurs. C'est son inspiration - la lumière physique et la lumière intérieure, qu'il essaie de capturer."

L'artiste a affirmé un jour lors d'un entretien pour un journal que peindre depuis sa mémoire ne va pas plus vite que depuis la nature. Mais il préfère travailler avec ses sujets, dans la nature, dehors - même en plein hiver.

Ce qui ressort aussi dans ses oeuvres d'artiste est sa dévotion à Moscou comme thème central. L'année dernière, en l'honneur du 850ème anniversaire de la ville, il a exposé des peintures consacrées  à Moscou.

Depuis "Moscou : la voie Serebrianichesky" (1993) jusqu'à "Les portes Voskresenskie" (1996), N. Kouzmine excelle dans la capture de l'esprit et du ton de la ville. Mais, comme sa fille nous le fait vite remarquer, ce n'est pas un Moscou maussade qu'il saisit.

"Il aime la ville, elle le rend heureux," dit-elle, "et vous pouvez le voir à son travail."

 

 

L'exposition "les nouvelles peintures de Nikolaï Kouzmine" se tient jusqu'au 1er Septembre tous les jours de 9h à 21h à la salle de l'Atrium au Ducat Palace II, 7 rue Gacheka. Métro Maïakovskaïa.

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